La guérison du paralytique. Jean 5.1-17
Jean
5.1-2 Quelque temps plus tard, Jésus
remonta à Jérusalem à l’occasion d’une fête juive. Or, dans cette ville,
près de la Porte des Brebis, se trouvait une piscine entourée de cinq galeries
couvertes, appelée en hébreu Béthesda…
Jésus
s'approche d'une personne en particulier, un paralytique que rien ne distingue
des autres en apparence. Pourquoi cet homme et pas un autre? Cette même
question peut se poser pour nous: pourquoi ai-je été choisi moi et pas un autre?
(Jean 15.16). L’auteur ne précise pas les raisons de Christ et nous n’avons pas
a en chercher les raisons mais simplement à le remercier de ce qu’il a fait et de prier
pour qu’il en fasse autant pour ceux qui nous entourent. Le texte ne précise
pas non plus si d’autres ont été touchés a la suite du miracle. Ni combien ont
répondu.
« Veux-tu
être guéri? » qui ne répondrait oui à cette question? Pourtant le
paralytique répond à côté, « ce n’est pas ma faute, ce sont les autres qui
ne me jettent pas dans l’eau quand celle-ci s’agite ». Peut-être ne croit-il
pas à ce que Jésus lui propose, il n’ose répondre « oui » car cela
signifierait qu’il reste un espoir or il n’en a plus. Paralysé depuis 38 ans il
a perdu la foi en une guérison possible. Il est couché sans espoir de se
relever.
Ainsi
le sont tant d’hommes et de femmes bloqués par un handicap physique,
psychologique ou émotionnel, incapables de passer au-dessus de ce qu’ils
imaginent être incurable. Certains vivent un état dépressif chronique, d’autres
un blocage, blessés dans leurs relations ou atteints par une suite de déboires
professionnels. Ces personne sont en attente alors que c’est Jésus qui nous
attend, il attend que nous bougions. Il a fait le premier pas mais il attend
que nous prenions la main qu’il nous tend. C’est a nous de faire le pas vers
Lui mais combien ne veulent pas faire ce pas, englués dans leur maladie.
Combien se réfugient derrière leur maladie car ils s’y trouvent bien. Le changement
leur fait peur, qu’est-ce que cela couterait de sortir de cet état de handicap
qui permet de ne pas être astreint aux attentes de la société ? Être une
victime, se persuader qu’on en est une, parfois parce que notre entourage nous
encourage à rester dans cet état. Combien y voient une forme de reconnaissance dans
laquelle on se tient au chaud.
Jésus passe au -delà de la réponse floue de l’homme. Il l’invite
à passer au-delà de s condition, a croire
en sa guérison. Il l’invite à se lever mais ne lui tend pas la main pour le
faire. Il laisse la liberté a l’homme de se lever ou de rester couché. Il l’invite
à se mettre en action, libre à lui d’obéir a cet ordre : « léve toi
et marche ».
Et toi, que réponds tu ? es tu prêt(e) à sortir de ta condition si Jésus t’y invite ?
A ne pas écouter ou compter sur les autres, ceux qui te disent que tu ne
pourras pas t’en sortir ?
C’est ta volonté, Jésus ne te force pas mais il t’attend.
Amen
Commentaires
Enregistrer un commentaire