Le voyage du Pélerin
Confronté au choix par la vue, il ne prend pas la
bonne issue
Le chemin large semble plus praticable alors il s'y
engage
Attiré par les paysages, à son père il réclame
l'héritage préférant être à la page plutôt que d'être sage
Le poète l'avait pourtant écrit :
Heureux qui comme Ulysse à fait un beau voyage
Et puis est retourné plein d'usage et raison vivre
entre ses parents le reste de son âge.
Il se rend d'abord chez le banquier persuadé d’y
arriver par le succès
« -Es-tu prêt à mettre ta vie en Bourse
uniquement pour faire des courses ? »
Lui dit le financier devant son orgueil et sa fierté
"J'ai besoin d'argent pour apaiser mon tourment
En moi j'ai pas confiance comment trouver la bonne
conscience ?
Si je veux pas être sur la paille dites-moi où il faut
que j'aille"
-Suis-je le gardien de tes comptes? Va donc voir
ailleurs ce qu'on raconte
Si tu grattes le bon coupon tu peux gagner l'euro
million
Mais attention ! L'argent est un bon serviteur
mais un très mauvais maître
Il va ensuite voir un médecin mais celui ci n'y peut
rien.
« Docteur je suis malade je me sens pas capable,
je ressens rien j'ai peur du lendemain
En moi j'ai pas confiance comment trouver la bonne
conscience ?
J'accumule défaite sur défaite j'ai mal à la tête
Donnez-moi un remède car j'ai besoin d'aide
Je me sens en souffrance d'où me viendra la délivrance
?
Toutes les théories, toute la philo c'est bien beau
mais c'est du placebo
J'ai froid j’ai chaud j'ai de la fièvre je me sens
tiède
Que veux-tu que j'y fasse? Vas donc voir en face répond
le praticien
Il se tourne vers la gloire mais prend la porte en
pleine … poire
Et toujours ce refrain qui revient en cadence :
En moi j’ai pas confiance comment trouver la bonne
conscience ?
Il finit par donner à manger aux cochons
Le comble de la dérision, non ?
Dépité le messager retourne vers la porte de la vérité
Celle qui, lui a-t-on dit, ouvre vers le pays de la
paix
Son cœur se consume à l'idée que là se trouve la
sainteté
Est-ce là qu'il va enfin trouver réponse à ses
questions d'éternité?
Malgré sa peur il accepte que le Sauveur prenne en
main sa vie sans saveur :
"Tu es la solution à toutes mes questions,
La rébellion n'amène rien d'autre que l'interrogation,
pourquoi chercher sans cesse des raisons?
J'accepte Seigneur que tu brises mon orgueil, sors-moi
du cercueil afin que je fasse ce que tu veuilles.
De ma vie je cherchais le manuel mais maintenant j’ai
trouvé l’Emmanuel
Je n'ai pas besoin de science puisque de ma vie tu as
écrit l'ordonnance
Tu es le remède à mes demandes d'aide, permets que je ne
sois plus tiède
Même si je souffre de ton absence tu ne gardes pas le
silence car maintenant mon existence à un sens
Car je sais, moi, que mon
Défenseur est vivant, il se lèvera sur la terre pour
prononcer le jugement. Job chapitre 19 verset 25»
Le pèlerin est rentré chez lui, retrouver celui de
chez qui il était parti. Son père ne lui a pas offert de mépris car son fils
est revenu à la vie.
Malgré l'animosité du fils aîné l'histoire est
maintenant terminée.
Ce ne sont pas les Champs Elysées mais bien les champs
de l'hostilité qu'il a dû traverser.
Toi aussi tu les parcours peut-être mais sache bien
que rien de tout cela n’existe si tu acceptes Jésus Christ.
Cette histoire se trouve dans Luc chapitre 15 versets
11 à 32, c’est l’histoire d’un père et d’un fils heureux.
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